Notre histoire à presque 20 ans, déjà.
Tout a commencé en 2005, dans une petite chambre en colocation en Martinique. Je partageais alors ma vie sous les tropiques, les sessions de bodyboard, de kite et quelques photos (moches) pour illustrer le tout.
Depuis lors, notre lien n’a jamais faibli. Tu as changé de noms, de technologies, mais tu es toujours là. Peut-être que je suis un boomer à côté de la plaque, mais j’ai du mal à imaginer un jour où je te tournerai le dos. Pourtant, je ne te consacre pas assez de temps. C’est vrai que tu es confronté à une forte concurrence des réseaux sociaux, et de plus en plus de personnes abandonnent leur blog pour alimenter un algorithme. Ce n’est pas ton cas. Bien sûr, tu dépends en grande partie de l’algorithme de Google, mais ce n’est pas ton unique moyen d’être découvert, heureusement.
Je trouve triste de voir plein de créateurs de contenus délaisser leur blog, qui se défraîchissent, tombent parfois en rade. Pourtant, un blog est personnel, on en contrôle les données, la présentation, bref, c’est une vitrine sur une partie de sa vie.
Le blog, c’est aussi dans la plupart des cas un flux RSS, encore relique que je refuse d’abandonner, c’est tellement pratique. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai découvert l’article qui m’a inspiré pour écrire sur le blog. Cela fait écho à un épisode de podcast. D’ailleurs, avez-vous remarqué le retour en force des podcasts et des newsletters ? J’aime penser que les créateurs se détournent peu à peu des réseaux sociaux pour revenir à ces « vieilleries » intemporelles et durables.
On est en 2024 et on écoute toujours des vinyles et on fait toujours des photos sur des pellicules alors oui, vive les vieilleries.
Bref, c’était quelques mots pour me rappeler à quel point cet espace est important pour moi et j’espère partager prochainement cette pile de brouillons qui ne cesse de s’accumuler.
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