Avril 2019, j’achète un chouette vélo, un Triban RC520 que je modifie un peu pour le décliner en version gravel. Avril 2019, j’ai plein de motivation et d’ambitions avec ce vélo. Bikepacking, sorties régulières pour s’entretenir, aventures… Mais entre le(s) boulot(s), la vie de famille, la flemme, les intempéries, la naissance d’un second enfant, je dois reconnaitre qu’il a plus pris la poussière que la boue.
Bonnes ou mauvaises excuses, l’envie a beau être toujours là, je suis loin d’avoir effleuré les ambitions que j’avais lors de l’achat de ce vélo.
On ne peut pas dire que je n’ai pas roulé ces dernières années, car en décembre 2019, j’ai acheté un second vélo, un cargo Reise & Müller avec lequel je me déplace chaque jour depuis. C’est vrai que ça a contribué à délaisser le gravel, à rouler tous les jours, je n’avais pas toujours envie de remettre le couvert le soir ou les weekends.
Janvier 2022, nouveau chapitre d’une nouvelle vie. Je quitte mon boulot salarié pour me lancer pleinement à mon compte. En quête d’un équilibre de vie, j’ai désormais le luxe de gérer mon temps comme il me semble en dehors du temps dédié à la vie de famille. Aller plus régulièrement à l’eau ou faire du vélo sont mes nouveaux objectifs en parallèle du travail.
Et c’est comme ça que nous nous sommes donné rendez-vous à Ménéham avec Yves pour une sortie de remise en selle que je venais de tracer.
Yves roule régulièrement, lui. Moi, avec la pression d’un rookie, je ne voulais pas faire une trop petite sortie et à l’inverse, pas une trop grosse pour éviter de terminer en rampant. 50 km, je pense que c’est pas mal pour une reprise. D’autant plus qu’avec les 45 km/h de vent de face sur une partie de la trace, ça devrait piquer suffisamment pour me faire sentir mes cuisses.
Ayant l’habitude de rouler seul, j’ai trouvé vraiment cool de partager une sortie vélo, c’est motivant, on peut causer, faire des photos et le temps passe plus vite et l’effort semble moins important. 35 km d’avalés sans trop de souci, mais les jambes commencent à se faire lourdes et on va repasser face au vent pour les derniers 15 km, j’appréhende un peu.
Yves est là pour me motiver et me conseiller, c’est rassurant de s’appuyer sur quelqu’un qui pratique régulièrement et finalement, je trouverais la ressource pour terminer dignement ce tracé de reprise.
50 km, c’est vrai que ce n’est pas grand-chose pour un cycliste aguerri, mais pour une reprise, je peux vous assurer que c’était bien suffisant.
Pour ceux qui veulent prendre le même chemin, voici le tracé de cette sortie.
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