En ce moment, j’enchaine les tournages et reportages, je réalise un paquet de nouvelles images que je n’ai pas encore partagé, mais j’ai envie de prendre mon temps. Je suis lassé par cette surconsommation de contenus sur les réseaux sociaux et par le comportement des gens… Bref, je préfère m’en éloigner un peu et me concentrer sur ma création d’images et sur ce blog.
Mais revenons à nos moutons.
L’un de mes récents tournages m’a ramené sur les terres de mon enfance, où j’ai eu l’occasion de passer du temps avec mes parents dans la maison où j’ai grandi. Mes parents sont des passionnés de nature et d’animaux sauvages. Ils ont beaucoup voyagé en Afrique et, bien qu’ils voyagent encore un peu, ils se consacrent désormais avec passion à l’observation de la nature dans leur jardin ou aux alentours. Il y a toujours une paire de jumelles et un carnet qui traînent. Mon père garde toujours son boîtier Nikon et un téléobjectif prêts à l’emploi. C’est d’ailleurs cette passion qui l’a poussé à créer et alimenter le site mammiferesafricains.org.
Mais je m’égare encore.
Lors de ce tournage, j’ai eu la chance de documenter le travail d’un pilote de montgolfière. J’ai même pu partager un vol avec ma maman, qui s’émerveillait en observant la nature environnante. À un moment, elle a sorti son iPhone, lancé une application pour identifier les oiseaux chantant alors que nous survolions la canopée des arbres. Le « Shazam » des oiseaux.
De retour à la maison, j’ai installé cette application et, hier soir, en buvant une tisane avec Marion sur notre terrasse, je l’ai lancée pour identifier les oiseaux qui chantaient pendant que le soleil se couchait. Et là, nous avons vu « Chouette Hulotte » parmi les identifications. Nous savions qu’il y en avait dans le bois au fond du jardin, nous les entendons régulièrement la nuit, mais là, nous savions qu’elles étaient tout près. Nous nous sommes donc mis à écouter et à observer avec des jumelles, jusqu’à apercevoir deux jeunes chouettes accompagnées de leur mère.
Je suis allé chercher mon téléobjectif, et me voilà, tel Vincent Munier dans « La Panthère des Neiges », tentant de capturer une image.
Soyons honnêtes, je suis loin d’avoir le talent de Vincent Munier, mais pouvoir observer ce qui se passe dans son jardin, c’est finalement quelque chose de formidable.
Voilà, je ne sais pas vraiment pourquoi je vous raconte cette histoire, mais j’avais simplement envie de l’écrire et de la partager sur ce blog.
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