On nous a toujours dit que le Danemark est un pays de transit pour aller vers la Suède ou la Norvège. C’est souvent vrai, comme nous l’a confirmé une famille belge rencontrée lors de notre premier bivouac au Danemark. Eux continuaient leur route vers la Suède, tandis que nous avions décidé de découvrir le Danemark pour notre premier voyage en Scandinavie, nous réservant la découverte de la Suède et de la Norvège pour une prochaine fois.
Il est vrai que le Danemark est souvent sous-coté. La plupart des voyageurs le traversent rapidement pour aller dans les pays voisins, mais il y a pourtant beaucoup de belles choses à découvrir.
Après deux journées de route intenses depuis notre Finistère, notre voyage au Danemark commence à Ribe, une jolie ville où nous nous installons dans un camping pour explorer les alentours à pied et à vélo. Après de nombreux road trips où nous passions trop de temps à rouler juste pour cocher une liste de choses à voir, nous avons appris à savourer chaque instant et à prendre notre temps, quitte à rester plus longtemps à un endroit. Il faut bien plus qu’un voyage pour découvrir un pays, alors autant profiter de chaque moment.
Au bout de quelques jours, nous prenons la route du Jutland central pour nous installer près de Nørre Lyngvig, sur un immense cordon dunaire face à la mer du Nord. Nous profitons des plages de ce petit bout du “Coldwater Hawaii” pour chercher des morceaux d’ambre et visiter la ville de pêcheurs de Hvide Sande.
Le Danemark est pensé pour les déplacements à vélo, et chaque coup de pédale est un réel plaisir. Avant de quitter la côte ouest, nous passons une journée à Søndervig pour admirer ses fameuses sculptures de sable, puis nous nous dirigeons vers Billund, où nous avons prévu d’emmener les enfants à Legoland.
Après cette étape ludique, nous nous installons sur la côte de la mer Baltique, près de la jolie petite ville de Kerteminde. Après quelques tâches logistiques (nettoyage du van, lessives, plein d’eau, etc.), nous profitons de belles balades à vélo le long de cette jolie côte.
Pour continuer notre périple danois, nous décidons de faire une étape à Copenhague. Avec notre fourgon aménagé, nous redoutons toujours les villes, rarement adaptées. Cependant, à Copenhague, des solutions existent comme le City Camp, un grand terrain où les vans et camping-cars peuvent se poser autant de temps qu’ils le souhaitent pour 35€/jour. Cela n’a pas le charme d’un spot nature ou d’un camping mignon, mais c’est sécurisé, fonctionnel et à 2 km du centre-ville. Avec nos vélos, c’est le camp de base parfait pour explorer la capitale danoise.
Nous ne sommes pas déçus, Copenhague est une capitale à taille humaine, super agréable. Mention spéciale pour les quartiers de Christianshavn et Frederiksholm où nous avons beaucoup de plaisir à flâner. Cependant, la ville n’intéresse pas beaucoup nos enfants et après une belle journée d’errance, nous migrons vers notre étape finale : l’île de Møns. Ce qui frappe en arrivant sur cette île, c’est son côté vallonné, ce qui est peu commun au Danemark. Notre camp de base est au camping de Camp Møns Klint, non loin des falaises du même nom, et comme d’habitude, nous explorons les environs à vélo.
On dit souvent que le Danemark est sans intérêt par rapport à la Suède et à la Norvège. Nous ne connaissons pas encore ces deux pays voisins, mais nous pouvons clairement affirmer notre coup de cœur pour le Danemark. Peut-être que les paysages sont moins grandioses, mais c’est un pays très charmant et agréable à visiter. Et encore, nous n’en avons découvert qu’une infime partie pour cette fois.
En Bref
- Le camping sauvage est interdit au Danemark, mais il est possible de trouver des bivouacs autorisés et les campings sont nombreux, accueillants et toujours très bien équipés.
- Les Danois sont globalement très sympathiques et accueillants. Le pays est super adapté aux enfants avec des infrastructures pensées pour eux.
- Venir avec ses vélos est une super expérience. Toutes mes balades danoises sont à retrouver sur mon profil Komoot.
- Quand on dit que les Danois sont les gens les plus heureux au monde, c’est quelque chose que l’on ressent.
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