Depuis que je suis père, j’ai toujours voulu partager beaucoup de choses avec mes enfants. Leur faire découvrir la nature, des activités, apprendre à observer, mais surtout passer beaucoup plus de temps en plein air que devant un écran. Coline (4 ans) et Martin (10 mois) sont habitués depuis tout petit à nous suivre un peu partout, en voyages, en van…
En revanche, j’attendais que Coline soit suffisamment grande pour commencer des expériences un peu plus sauvages ou sportives. Je pense d’ailleurs que cet été, je l’emmènerais surfer ses premières vagues.
Sauf qu’en cette période de confinement, il faut être créatifs pour occuper nos chers bambins qui ne comprennent pas toujours pourquoi ils ne peuvent pas sortir du périmètre de la maison. Et encore, nous nous estimons chanceux d’avoir un jardin dans ce contexte. Depuis l’été dernier, j’essayais de caler un bivouac père/enfant avec Yannick et Tom dans nos espaces sauvages bretons. Les aléas du calendrier et de la météo ne nous ont pas permis de trouver le créneau adapté, mais je comptais bien sur 2020 pour arriver à caler cette marmots-aventure. Malheureusement, le COVID-19 semble bien décidé à nous priver de printemps cette année et il faut s’adapter. C’est ainsi que j’ai proposé un soir à Coline de partir à l’aventure… Au fond du jardin ! Inutile de dire qu’elle était surexcitée à l’idée de dormir dans la tente et de manger autour d’un feu de camp.
Vers la fin d’après-midi, nous avons donc installé ma tente de bivouac et aménagé un petit coin feu avec les pierres ramassées dans le jardin. Nous avons la chance d’avoir un petit bois totalement sauvage au fond de notre jardin, un no man’s land qui sert de petite réserve naturelle, véritable paradis pour les oiseaux et petits animaux. Nous sommes donc partis à l’exploration de ce petit bois tout en ramassant ce qu’il nous faut pour allumer notre feu de camp.
Allumer le feu procure une vraie joie à Coline qui ne peut pas s’empêcher de participer en ajoutant régulièrement des brindilles.
Une fois le feu bien chaud, nous faisons chauffer de l’eau pour faire cuire notre festin du soir : Des torsettes à l’emmental, véritable repas de mini-aventurier ! En dessert ? Des bananes fourrées au chocolat bien évidemment !
21 h… La fatigue se fait sentir pour ma petite aventurière de 4 ans qui ne rêve désormais que d’une chose : se glisser dans son duvet !
La nuit sera très froide, mais pas assez pour nous faire quitter le son des chouettes qui tourneront toute la nuit autour de notre campement.
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