Il y a quelques semaines, je suis sorti de l’eau avec un sentiment d’amertume, ma session de surf ayant été gâchée par une atmosphère lourde et tendue. C’était en plein milieu de la semaine, au cœur de l’hiver, sur un spot bien connu. Pourtant, dès mon arrivée, j’ai ressenti comme un accueil glacial. Pas de menace directe, mais une attitude de clan qui laissait clairement entendre que je n’étais pas considéré comme faisant partie du cercle restreint de ce spot. Pas un sourire, pas un bonjour… Vraiment, quel est votre problème ? C’est triste de voir le surf abordé de cette manière.
« There are a million ways to surf, and as long as you’re smiling, you’re doing it right. »
Ça fait près de 20 ans que je surfe de manière plus ou moins régulière, sur différents spots et supports. Je pensais même que le localisme n’existait plus vraiment à l’ère où le surf a explosé et tout est accessible sur Internet. Le localisme est une triste mentalité qui gangraine surf. Personnellement, je vois plutôt cette pratique comme un moment de partage, d’échange et de plaisir, peu importe le support utilisé, peu importe le niveau, du moment que le respect et l’esprit de camaraderie règnent dans l’eau. Cette approche trop sérieuse du surf m’a réellement attristé.
« There is not one right way to ride a wave. »
- Jamie O’Brien
Récemment, lors d’un voyage au Maroc, je suis allé surfer dans la baie d’Imsouane avec mon surf mat. Même constat : beaucoup de gens prennent le surf beaucoup trop au sérieux et, parce que je ne correspondais pas au cliché du surfeur classique, j’ai été sifflé ou privé de priorité, simplement parce que je pratiquais sur un support plus marginal.
Je ne surfe pas pour être cool ou être le meilleur, mais simplement pour me sentir bien, me ressourcer et me connecter à l’océan… Tout simplement.
Que ce soit en surf, bodysurf, bellyboard, surf mat ou bodyboard, tant que je m’amuse et que je prends du plaisir, c’est une bonne session.
Voilà, ce bref article n’a pas de morale particulière. Mon but était simplement de partager mes frustrations récentes, qui, heureusement, demeurent des cas rares et isolés. Malgré ces expériences désagréables, je reste convaincu que l’essence du surf réside dans le partage, le respect et la joie de glisser sur les vagues, peu importe le support utilisé.
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